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[Infos] Criquets - La ponte

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[Infos] Criquets - La ponte Empty [Infos] Criquets - La ponte

Message  Amaury Mer 29 Oct - 7:53

FAO a écrit:Les œufs sont généralement pondus dans des zones de sol sablonneux dépourvu de végétation. En général, la femelle ne pond que si le sol est humide à une profondeur de 5 à 10 cm. Dans les sols sablonneux meubles, il a été signalé que des femelles ne pondaient que si l’humidité se rencontrait à une profondeur de plus de 12 cm. Avant de pondre, la femelle sonde souvent le sol en y insérant l’extrémité de son abdomen pour déterminer si l’humidité est suffisante. Il est important de réaliser qu’une ponte n’est pas toujours en cours lorsque les femelles sont en train de sonder. Le seul test sûr est de creuser le sol pour vérifier si des œufs ont été pondus.

La femelle pond les œufs sous forme d’une masse ovigère appelée oothèque. Les œufs ressemblent à des grains de riz et sont disposés comme dans un régime de bananes miniature. Lorsque la femelle a déterminé que l’humidité édaphique était suffisante, elle fore le sol avec les valves génitales situées à l’extrémité de son abdomen et dépose une masse ovigère (voir Fig. 4). Elle ferme ensuite l’orifice de ponte par un bouchon spumeux. L’oothèque a une longueur de 3 à 4 cm et son extrémité supérieure se trouve à une de profondeur de 5 à 10 cm. Une telle profondeur nécessite une grande extension de l’abdomen de la femelle. Les oothèques de Criquet pélerin contiennent moins de 80 œufs en phase grégaire et entre 90 et 160 œufs en phase solitaire.

Les essaims pondent souvent leurs oothèques en groupes denses, à des densités de quelques dizaines à quelques centaines d’oothèques par m. Les mâles ainsi que les femelles qui ne sont pas prêtes à pondre peuvent repartir. En conséquence, les grands essaims se divisent et les mâles peuvent se retrouver séparés des femelles. Des tests de laboratoire indiquent qu’une femelle en ponte laisse une phéromone qui incite les autres femelles à pondre à proximité. On pense toutefois que, sur le terrain, la vue est un sens plus important que l’odorat dans l’attraction des femelles vers celles qui sont déjà en ponte. Ce comportement signifie que la ponte a seulement lieu dans quelques-uns des sites apparemment appropriés. Ce type de comportement ainsi qu’une substance chimique ajoutée à la matière spumeuse de l’oothèque lorsque la densité des femelles adultes est élevée permettront d’induire la grégarisation de la génération suivante.

Le nombre d’oothèques pondues par une femelle dépend du temps que celle-ci met à développer chaque oothèque et de sa propre longévité. Sur le terrain, l’intervalle entre chaque ponte est d’environ 10 jours. Les ailés deviennent rares six ou sept semaines après la première ponte bien synchronisée, sauf peut-être quand les températures sont basses. Cela suggère que presque toutes les femelles pondent une oothèque, que 75% environ d’entre elles survivront et en pondront une deuxième, que 25% peut-être pondront une troisième oothèque mais que très peu d’entre elles parviendront à pondre quatre oothèques. Une moyenne de deux oothèques par femelle est la norme.

A cause de la mortalité naturelle, les œufs pondus par une femelle n’éclosent pas tous et les larves qui éclosent n’atteignent pas toutes le stade adulte. Dans des conditions de température et d’habitat optimales, les taux de multiplication peuvent atteindre 16 à 20. En d’autres termes, une seule femelle peut produire de 16 à 20 criquets viables en une seule génération.

Source : http://www.fao.org/docrep/007/y1800f/a/y1800fa05.htm
Amaury
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